Organes: Poumon, type non à petites cellules - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sanofi MAJ Il y a 4 ans

Étude ACT15319 : étude de phase 1-2 randomisée évaluant l’efficacité et la pharmacocinétique de l’isatuximab en association avec du cemiplimab et celles de l’isatuximab seu,l chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC) ou un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) de stade avancé. Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente, pouvant se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique développent une maladie résistante à la castration. Le docétaxel est le traitement de référence du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration mais de nouveaux traitements pourraient présenter une efficacité plus importante dans le cadre du traitement de ce cancer. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se multiplient de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cas de cancers du poumon. L’isatuximab est un anticorps monoclonal ciblant un antigène présent sur les cellules tumorales. Le cemiplimab est un traitement d’immunothérapie agissant sur le système immunitaire pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la pharmacocinétique de l’isatuximab associé à du cemiplimab et celles de l’isatuximab seul chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration ou un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé. L’étude comprendra 2 phases : 1 - Lors de la 1ère phase, tous les patients recevront de l’isatuximab associé à du cemiplimab. La dose d’isatuximab sera régulièrement augmentée par groupes de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième phase. 2 - Lors de la 2ème phase, les patients seront répartis en 4 groupes en fonction de leur maladie. Les patients du 1er groupe seront répartis aléatoirement en 2 sous-groupes : * Les patients du 1er sous-groupe recevront de l’isatuximab à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première phase, associé à du cemiplimab. * Les patients du 2ème sous-groupe recevront de l’isatuximab seul à une dose différente de celle déterminée lors de la première phase. Les patients du 2ème groupe recevront de l’isatuximab à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première phase, associé à du cemiplimab. Les patients du 3ème groupe recevront de l’isatuximab à une dose différente de celle déterminée lors de la première phase, administré seul ou associé à du cemiplimab. Les patients du 4ème groupe recevront de l’isatuximab à une dose différente de celle déterminée lors de la première phase, associé à du cemiplimab. Les patients seront suivis jusqu’à 12 mois après l’inclusion du dernier patient dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude DENIVOS : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du dénosumab associé à du nivolumab, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4 avec des métastases osseuses et traité précédemment par un traitement de 1ère ligne. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type le plus courant de tumeur pulmonaire cancéreuse. De 80 à 85 % des cancers du poumon sont non à petites cellules. Il existe de nombreux sous-types différents de cancer du poumon non à petites cellules qui prennent naissance dans les divers types de cellules et de tissus du poumon. L’adénocarcinome est le type le plus courant de cancer du poumon non à petites cellules. Des cellules cancéreuses peuvent se propager du poumon jusqu’à d’autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase. La chimiothérapie est un traitement standard du cancer du poumon non à petites cellules de stade 4. On traite habituellement le cancer du poumon non à petites cellules en associant 2 médicaments, les associations les plus fréquemment administrées comprennent du cisplatine. Le dénosumab est un anticorps monoclonal humain qui inhibe la formation, le fonctionnement et la survie des cellules osseuses qui ont une action sur la dégradation des os, ce traitement diminue donc la perte osseuse lié à certains cancers. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du dénosumab associé avec du nivolumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4 avec des métastases osseuses et traité précédemment par un traitement de 1ère ligne. Les patients recevront du dénosumab toutes les 4 semaines associé à du nivolumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant au maximum 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude IMpower110 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité de l’atézolizumab (anticorps anti PD-L1) à un agent à base de platine (cisplatine ou carboplatine) en association à du pemetrexed ou de la gemcitabine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules squameux ou non squameux au stade IV positif pour PD-L1 et naïf d’une chimiothérapie. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer de poumon le plus fréquent et représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le cancer du poumon non à petites cellules de stade IV est rarement opérable ou traité par radiothérapie, donc le traitement principal reste la chimiothérapie et/ou l’immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. L’atézolizumab est un anticorps monoclonal humain qui cible la protéine PD-L1. Cet anticorps est capable de restaurer la fonction cytotoxique des cellules T qui est altérée par de nombreuses cellules tumorales. Ces lymphocytes T activés sont de nouveau capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’atézolizumab à un agent à base de platine (cisplatine ou carboplatine) en association à du pemetrexed ou de la gemcitabine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules squameux ou non squameux de stade IV positif pour PD-L1 et naïf d’une chimiothérapie. Les patients sont répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard. 1 - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules non squameux recevront du pemetrexed associé à du cisplatine ou à du carboplatine, toutes les 3 semaines pendant 4 à 6 cures, puis une chimiothérapie d’entretien par pemetrexed seul jusqu’à progression de la maladie ou intolérance, pendant un maximum de 58 mois. 2 - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules squameux recevront de la gemcitabine le premier et huitième jour d’une cure de 21 jours, associé à du cisplatine ou à du carboplatine, toutes les 3 semaines pendant 4 à 6 cures, puis les meilleurs soins de support jusqu’à progression de la maladie ou intolérance et jusqu’à un maximum de 58 mois. Les patients seront suivis pendant au maximum 58 mois (près de 5 ans).

Essai clos aux inclusions

Étude R2810-ONC-16111 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du REGN2810 (cémiplimab) en association avec de l’ipilimumab et celle du REGN2810 en association avec une chimiothérapie à base de platine et de l’ipilimumab avec celle du pembrolizumab en traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le cémiplimab est un traitement d’immunothérapie agissant sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du cémiplimab associé à de l’ipilimumab et celle du cémiplimab associé à une chimiothérapie et de l’ipilimumab avec celle du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du cémiplimab associé à de l’ipilimumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du cémiplimab associé à de l’ipilimumab et à un doublet de chimiothérapie à base de platine (pouvant inclure le carboplatine, le cisplatine, la gemcitabine, le paclitaxel et le pémétrexed) jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 32 mois maximum.

Essai clos aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans

Étude CA209-9LA : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab et à une chimiothérapie avec une chimiothérapie seule en première ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IV. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1. Ils sont susceptibles de réactiver le système immunitaire et pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’association des immunothérapies à une chimiothérapie pourrait être utile pour contrôler les symptômes de la maladie et la croissance de la tumeur et favoriser un effet synergique avec l’immunothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab et une chimiothérapie avec une chimiothérapie seule en première ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IV. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab toutes les 3 semaines associé à l’ipilimumab toutes les 6 semaines et à un doublet de chimiothérapie à base de sels de platine toutes les 3 semaines pendant 2 cures. Les patients ayant une histologie épidermoïde recevront du carboplatine et du paclitaxel et les patients ayant une histologie non épidermoïde recevront du carboplatine et du pémétrexed ou du cisplatine et du pémétrexed. Les patients recevront ensuite un traitement de post-induction avec du nivolumab toutes les 3 semaines et de l’ipilimumab toutes les 6 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. La durée du traitement par nivolumab et ipilimumab sera de 24 mois. Ce traitement pourra être ré-initié en cas de progression jusqu’à un an supplémentaire. Les patients du deuxième groupe recevront un doublet de chimiothérapie à base de sels de platine toutes les 3 semaines pendant 4 cures. Les patients ayant une histologie épidermoïde recevront du carboplatine et du paclitaxel et les patients ayant une histologie non épidermoïde recevront du carboplatine et du pémétrexed ou du cisplatine et du pémétrexed. Ensuite, les patients ayant une histologie non épidermoïde avec une maladie stable ou une réponse auront l’option de recevoir du pémétrexed en maintenance. Les patients seront suivis pour l’évaluation de la tumeur 6 semaines après le début du traitement puis toutes les 6 semaines pendant les 12 premiers mois, et ensuite toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie. Les patients auront des visites à 35 et 115 jours après la fin du traitement puis tous les 3 mois. Les patients ayant des antécédents de métastases cérébrales devront avoir une surveillance obligatoire par imagerie par résonance magnétique toutes les 12 semaines après le début du traitement.

Essai ouvert aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 6 ans

Étude RELAY : étude de phase 3 randomisée comparant la sécurité et l’efficacité du ramucirumab associé à l’erlotinib au placebo associé à l’erlotinib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avec l’EGFR muté et métastatique non-traité antérieurement. Le cancer de poumon non à petites cellules est le type de cancer de poumon le plus fréquent, il représente 85-90% de l’ensemble des cancers de poumon. Le cancer du poumon non à petites cellules métastatique de stade IV est rarement opérable ou traité par radiothérapie, donc le traitement principal reste la chimiothérapie, et récemment à l’immunothérapie. Le ramucirumab est un anticorps monoclonal inhibiteur de la vascularisation des cellules tumorales, ce qui va rendre plus difficile la croissance et la survie des cellules tumorales. Le traitement du cancer du poumon non à petites cellules par le ramucirumab en association avec l’erlotinib a montré une absence de toxicités inattendues et est prometteur d’activité clinique dans les essais cliniques de phases précédentes. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité et l’efficacité de l’association ramucirumab et erlotinib à l’association placebo et erlotinib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avec l’EGFR muté et métastatique non-traité antérieurement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront du ramucirumab par voie intraveineuse (IV) toutes les deux semaines et des comprimés d’erlotinib tous les jours jusqu’à avoir les critères pour arrêter le traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo en IV toutes les deux semaines et des comprimés d’erlotinib tous les jours jusqu’à avoir les critères pour arrêter le traitement. Les patients seront suivis pendant 4 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 6 ans

Étude IMpower010 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’atézolizumab aux meilleurs soins de soutien après une chimiothérapie adjuvante à base de cisplatine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IB-IIIA entièrement réséqué. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent et représente 85-90% de l’ensemble des cancers du poumon. La chirurgie est utilisée comme traitement du cancer du poumon non à petites cellules si c’est possible de enlever complètement la tumeur. Avant ou après la chirurgie, on peut administrer un traitement par une chimiothérapie en associant 2 médicaments ou une immunothérapie si le patient ne répond pas à la chimiothérapie ou pour des cas avancés ou métastatiques. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. L’atézolizumab est un anticorps monoclonal humain qui cible la protéine PD-L1. Cet anticorps est capable de restaurer la fonction cytotoxique des cellules T qui est altérée dans de nombreux cancers. Ces lymphocytes T activés sont de nouveau capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’atézolizumab aux meilleurs soins de soutien après une chimiothérapie adjuvante à base de cisplatine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IB-IIIA entièrement réséqué. Les patients auront une chirurgie puis recevront 4 cures d’une chimiothérapie à base de cisplatine : du cisplatine toutes les 3 semaines associé, soit à de la vinorelbine le premier et huitième jour d’une cure de 3 semaines, soit du docétaxel, toutes les 3 semaines, soit de la gemcitabine le premier et le huitième jour d’une cure de 3 semaines, soit du pemetrexed toutes les 3 semaines. Le pemetrexed sera administré uniquement aux patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules non squameux. S’il n’y a pas d’intolérance au traitement ni de progression de la maladie, les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines pendant 16 cures. Les patients du deuxième groupe recevront les meilleurs soins de support. Les patients seront suivis périodiquement par des radiographies du thorax et par tomographie assistée par ordinateur. Les patients seront suivis pour évaluer la survie sans récidive pendant environ 11 ans.

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Merck KGaA MAJ Il y a 4 ans

Étude EMR 100070-005 : étude de phase 3 comparant l’avélumab avec un doublet à base de platine comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer de poumon non à petites cellules récurrent ou de stade IV et positif pour PD-L1. [essai clos aux inclusions] Le cancer de poumon non à petites cellules est le type de cancer de poumon le plus fréquent, qui représente 85-90% de l’ensemble des cancers de poumon. Les traitements principaux du cancer du poumon non à petites cellules métastatique de stade IV sont la chimiothérapie et/ou des nouveaux traitements par immunothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer l’avélumab avec un doublet à base de platine comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer de poumon non à petites cellules récurrent ou de stade IV et positif pour PD-L1. Il s’agit d’une étude de supériorité de l’avélumab par rapport au doublet à base de platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’avélumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les deux semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront un régime de chimiothérapie contenant du platine et qui consistera en l’un des traitements suivants : - Pour les tumeurs avec une histologie non-squameuse, les patients recevront du pemetrexed par voie intraveineuse associé à du cisplatine par voie intraveineuse ou du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines pendant un maximum de 6 cures et jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. - Pour les tumeurs avec une histologie squameuse, les patients recevront une de ces 3 options : 1 - du paclitaxel par voie intraveineuse plus du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures. 2 - de la gemcitabine par voie intraveineuse le premier jour et une semaine après pendant une cure de 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures plus du cisplatine toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. 3 - de la gemcitabine par voie intraveineuse le premier jour et une semaine après pendant une cure de 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures plus du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients du troisième groupe recevront de l’avélumab par voie intraveineuse pendant 1h une fois par semaine pendant 12 semaines puis toutes les deux semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients seront suivis pendant 4 ans pour évaluer la survie globale.

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Nektar Therapeutics MAJ Il y a 4 ans

Étude PIVOT-02 : étude de phase 1-2 évaluant l’efficacité, la tolérance et la sécurité du NKTR-214 en association avec du nivolumab et celles du NKTR-214 en association avec du nivolumab et de l'ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs solides malignes localement avancées ou métastatiques. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cas de cancers. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes, issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), comme le cancer du sein, et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif, comme le cancer des os. Le nivolumab est un anticorps agissant également sur le système immunitaire, induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. L’ipilimumab est un anticorps qui active le système immunitaire en ciblant CTLA-4, un récepteur qui inhibe le système immunitaire. Les lymphocytes T cytotoxiques peuvent reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. Cependant, un mécanisme peut inhiber leur activité. L’ipilimumab désactive ce mécanisme inhibiteur et permet aux lymphocytes T cytotoxiques de lutter contre les cellules cancéreuses. Le NKTR-214 est un nouveau traitement à l’étude ciblant un autre récepteur appelé CD122. Il agit en favorisant la multiplication des lymphocytes T cytotoxiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la sécurité du NKTR-214 en association avec du nivolumab et celles du NKTR-214 en association avec du nivolumab et de l'ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs solides malignes localement avancées ou métastatiques. L’étude comprendra 4 parties : Lors de la première partie, les patients seront répartis en 5 groupes : Les patients du premier groupe recevront du NKTR-214 à dose intermédiaire toutes les 3 semaines, associé à du nivolumab à faible dose toutes les 2 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du NKTR-214 à faible dose toutes les 2 semaines, associé à du nivolumab à faible dose toutes les 2 semaines. Les patients du troisième groupe recevront du NKTR-214 à dose intermédiaire toutes les 2 semaines, associé à du nivolumab à faible dose toutes les 2 semaines. Les patients du quatrième groupe recevront du NKTR-214 à dose intermédiaire toutes les 3 semaines, associé à du nivolumab à forte dose toutes les 3 semaines. Les patients du cinquième groupe recevront du NKTR-214 à forte dose toutes les 3 semaines, associé à du nivolumab à forte dose toutes les 3 semaines. Lors de la deuxième partie, les patients recevront du NKTR-214 associé à du nivolumab aux doses les mieux adaptées déterminées lors de la première partie. Lors de la troisième partie, les patients recevront du NKTR-214 toutes les 3 semaines, associé à du nivolumab toutes les 3 semaines et à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Pendant cette partie, les patients pourront recevoir du NKTR-214, du nivolumab et de l’ipilimumab à d’autres doses et fréquences. Lors de la quatrième partie, les patients recevront du NKTR-214 associé à du nivolumab et à de l’ipilimumab aux doses les mieux adaptées déterminées lors de la troisième partie. Les patients seront suivis pendant 90 jours après la fin du traitement de l’étude.

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